Visuel principal de l’article
Le groupement d’aide aux familles (GAF) de Chatenay-Malabry
Contenu national
Thème
Alimentation
Familles
Lien social
Précarité
Commune
Chatenay-Malabry

Le groupement d’aide aux familles (GAF) de Chatenay-Malabry

Paragraphes de contenu
Ancre
Titre du paragraphe
Le groupement d’aide aux familles (GAF) de Châtenay-Malabry
Texte
Le groupement d’aide aux familles (GAF), propose un accompagnement, en  collaboration avec les travailleurs sociaux de la commune. Le principe est de partir d'une demande d'aide alimentaire de familles en difficulté, et de les accompagner vers un retour à la vie sociale. Les bénévoles travaillent avec différents acteurs (policiers, psychothérapeutes, médecins, juristes, etc...).
L'accueil a lieu le mardi de 9h30 à 11h30 , sauf pendant les vacances scolaires, à l’espace Famille Lamartine (1 ter, rue Lamartine) de Châtenay-Malabry.

 

Sylvie, Hélène, Florence engagées dans cette équipe en parlent. 

Sylvie :  « Nous avons repris les activités depuis le déconfinement, mais les bénévoles les plus âgés n'ont pas pu revenir, nous avons dû chercher du renfort. »

Hélène :  « Je suis la voisine de Sylvie, je cherche du travail donc en attendant je peux venir aider, ça me fait plaisir. »

Florence : « Moi, cela fait dix-sept ans que je viens, je n'ai pas encore atteint les quatre-vingts ans donc ça va ! »

Sylvie : « L'année dernière, nous avions beaucoup de femmes avec enfants, c'est pour ça que nous avons beaucoup de couches pour bébé, mais cette année, nous avons aussi beaucoup de femmes âgées. Elles viennent nous voir, certaines sont orientées par leur assistante sociale, d'autres viennent par le bouche à oreille, nous les accueillons et les écoutons, puis nous les orientons vers une assistante sociale pour qu'elles aient accès à notre aide alimentaire. Certaines femmes, par notre action, découvrent le centre social et les ateliers. »

Florence : « Il y a un groupe de parole, animé par une psychologue, auquel je participe aussi. Les femmes parlent et se sentent en confiance, elles se rendent compte qu'elles ont les mêmes difficultés : l'isolement, ou bien des violences conjugales. Il y a aussi un policier qui vient régulièrement, trois fois par an, il vient en civil, sans son uniforme. Il donne son numéro de téléphone portable, il les aide beaucoup. Une dame avait un problème d'insalubrité chez elle, il l'a aidée à résoudre le problème. Elles se confient beaucoup à lui. »

Sylvie : « Certaines ont honte de venir demander une aide alimentaire, mais quand elles voient qu'elles peuvent parler et échanger avec d'autres sur leurs difficultés, ça leur fait du bien. Elles découvrent ces activités par l'aide alimentaire. En temps normal, les personnes arrivent au centre social et peuvent attendre et discuter en prenant un café. Avec les protocoles sanitaires, ce n'est plus possible, on donne des rendez-vous toutes les vingt minutes pour que les gens n'attendent pas. Mais même avec le protocole sanitaire, on essaie de garder le lien, on prend des nouvelles de la famille, des enfants... »

Contact GAF : Sylvie Abou Mansour - 07 83 17 08 09 - sylvie.aboumansour@free.fr