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Témoignage : une expérience de confinement
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Témoignage : une expérience de confinement
Commune
Asnières-sur-Seine
Contenu national
Thème
Lien social

Témoignage : une expérience de confinement

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Dominique témoigne
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Dominique, bénévole au Secours Catholique des Hauts-de-Seine depuis deux ans parle de la période du Confinée qu'elle a vécu seule.  Elle explique qu'il n’a pas réellement changé son quotidien. Toutefois, ses sorties dans les espaces verts, lui ont beaucoup manqué. Avec un virus toujours présent, elle appelle à plus de respect et de vigilance de la part de tous.

À 69 ans, le confinement n’a pas chamboulé son quotidien. Néanmoins, Dominique a conscience que son expérience  diffère d’autres situations, comme pour celle des familles, pour qui il a pu être plus difficile. Vivant déjà seule : « Confinement, pas confinement, ça n’a rien changé à ma vie de tous les jours, je vaquais à mes occupations. » Les contraintes du confinement n’ont pas affecté son train de vie, à part peut-être quand il s’agit de sorties dans la nature : « Ce qui était le plus dur, ce n’est pas un manque de liberté, c’est peut-être aller dans la nature, aller dans un parc. »

Les contraintes de cette période ont aussi été facilitées grâce aux liens avec les membres du Secours Catholique, la paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul et le centre communal d’action sociale (CCAS) :  

« Ils m’ont appelée tous les deux jours parce que j’ai une alarme sur moi, je l’ai eue juste avant le confinement. Depuis que je suis toute seule, ça fait deux ou trois ans que le CCAS m’appelle quand il y a la canicule, si on n’avait pas de mes nouvelles, on allait à moi. »

De son côté, Dominique a apporté son soutien à des personnes de son immeuble, en les appelant, en leur fournissant ce dont ils manquaient.

Citation

Dominique voudrait un peu plus de responsabilités de la part de tous et citant le pape François, il va falloir apprécier le peu de chose qui nous est donné.

Prénom Nom
Dominique, bénévole
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Titre du paragraphe
La vie après le déconfinement
Texte

Toutefois, Dominique a encore peur pour sa santé.

Elle a même plus de craintes aujourd’hui qu’à l’heure du confinement. Elle appelle à plus de vigilance et de respect dans la société, notamment des mesures de sécurité, comme celle du port du masque. Ce dernier aurait dû être, selon elle, obligatoire dans les lieux publics et à l’extérieur, dès l’annonce du déconfinement. Ayant deux pathologies qui nécessitent un suivi rigoureux, elle n’est pas sûre de s’en sortir si elle attrape le virus. Il ne faudrait pas que nous ayons vécu le confinement en vain, c’est pourquoi notre bénévole explique que les mesures de sécurité sont essentielles et devraient être respectées par tous.

 

Faire des projets.

Aujourd’hui, Dominique a hâte de pouvoir se rendre à la montagne, partir en vacances, et marcher plusieurs heures sans contrainte. Cela fait deux ans qu’elle n’a pas pu partir en vacances. « Depuis que je suis à la retraite, il y a des choses que je ne fais plus. » En outre, depuis le confinement, le budget dont elle dispose a changé, avec le prix des denrées qui a fortement augmenté.

« Mais je ne suis pas aigrie, parce que j’ai des goûts simples. », explique-t-elle. Elle constate que nous vivons de nos jours dans un monde difficile, individualiste et égoïste : « C’est dans les moments difficiles qu’il faut se resserrer. », dit Dominique. Par moment, elle parait nostalgique de cet esprit d’entraide qu’il y a eu pendant le confinement. Maintenant, elle a l’impression que : « Chacun revient à sa petite vie personnelle. »

Dominique voudrait un peu plus de responsabilités de la part de tous et citant le pape François, il va falloir apprécier le peu de chose qui nous est donné.

Auteur et crédits

Crédits photos : © Secours catholique des Hauts-de-Seine